les reviews du concert du 12/11/11

Zou, descente de l'avion faite, valise défaite et reprête, mari et fille récupérés, je me lance donc dans ma review.

Donc en ce beau samedi 12 novembre et après moult péripétie, je finis par arriver au zénith avec ma cousine, pour qui c'est le premier concert de Thirty. En bonne parisienne, elle reste stoïque devant la taille de la queue, en bonne lot et garonnaise je me demande comment tout ce monde va rentrer là dedans ... mais ça rentre, ou du moins nous on rentre.
Hop le temps de finir ma cigarette, nous sommes dans l'antre du lion et nous voilà à gravir les marches qui nous séparent des gradins et là, horreur, j'ai marché sur un chat ! Ah ben non, heureusement pour le félin inexistant et malheureusement pour mes tympans ce n'est que Our Mountain qui commence ..... Ma cousine me fusille du regard .... mais euh j'y suis pour rien moi, c'est pas moi qui ai choisi les premières parties !!!! Bon, les tympans agonisants, on va s'asseoir en gradin donc, face à la scène deux ou trois rangs au dessus de la régie.

Our Mountain se tait, Youpiiiiiiiiiiiiiii !!!!! Et là première bonne surprise de la soirée, White Lie. Autant que sur internet ce que j'avais entendu ne m'avait pas enchanté, autant que là j'ai été agréablement surprise par l'énergie du groupe et la voix du chanteur. Avec la Couz' on profite donc de ce moment là, ça passe vite et là ....... l'attente commence ......

Je passe le temps comme je peux en comptant les poils de la nuque du monsieur devant, puis une fois que c'est fait je me lance dans un braillage mental de Soldat Louis mais au bout de 60 braillage dans ma tête je ne serais pas contre une bonne bouteille de rhum pour passer le temps. Ma cousine commence à trouver la blague de mauvais goût et pas qu'elle vu les râlages ambiant. J'avoue que ça commence à me souler aussi quelque chose de correct mais bon ... à moins que quelqu'un ne se décide à les ramener par la peau des fesses sur scène ça ne fera pas avancer le binz de souffler comme un phoque géant donc on patiente en grignotant et au moment où je décide de me lever me dégourdir les papattes c'est parti !

Et nom d'un petit bonhomme je leur pardonne l'attente. Le mot qui pourrait résumer ce que cette soirée à été pour moi, est "magique". Pas seulement pour le show des marsmen mais aussi pour ce qui se passe autour de moi, je ne sais pas comment l'expliquer mais voir quand le "this is war" de Escape arrive, un monsieur qui était assis se lever ça m'a donné un sacré smile (ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autre).

Une énergie qui donne envie d'aller escalader l'Himalaya en courant, une voix qui n'est certes pas parfaite mais qui file quand même bien des frissons. Les moments de papotage de Jared ne m'ont pas dérangé, je dirai même qu'ils passaient comme une lettre à la poste (avis tout à fait subjectif, sûrement parce que je suis et resterai un bisousnours dans l'âme). Arrive le moment acoustique, j'avoue être bien placé pour en profiter sans pour autant être pris dans le mouvement de foule qui c'est crée. Et là THE moment de la soirée pour moi, Echelon ! Ma cousine me regarde comme si une deuxième tête me poussait quand je lui prends la main et que je lui écrase mais zut et flûte c'était tellement inespéré et superbe que je crois que je me suis raccrochée à elle pour être sûre de ne pas être en train de rêver et quel bonheur d'entendre Jared rappeler qu'il y avait trois albums. A ce moment là je ne pense pas pouvoir avoir un sourire plus grand que celui qui me fait trois fois le tour de la tête.

Mais ce soir là tout semble vouloir me contredire car arrive Alibi. Ça été pour moi, je précise bien pour moi, le moment culminant de la soirée. Mon palpitant de trentenaire a failli ne pas s'en remettre. Mais pas le temps de reprendre mon souffle que CTTE démarre et ça réagit, ça interagit ! Les derniers morceaux arrivent vite, trop vite, les lumières se rallument et on quitte le Zenith mais mon esprit y reste et doit y être encore.

Ce fut un moment vraiment magique et qui a à jamais effacé le traumatisme de l'année dernière. Cerise sur le gâteau, une cousine qui est convertie de chez convertie.

Bien sûr il y a des petits couacs mais justement pour moi cela rend le show meilleur. allez voir un groupe ou un artiste et avoir l'impression que j'écoute le CD avec comme seule différence d'être dans une salle de spectacle ben ça me gave. C'est, à mon avis, les imperfections qui font la saveur d'un show. J'en tiens pour exemple un show de Gojira qui était si carré (voix bien comme sur l'album, pas une note de différence avec le cd, les chansons passant aussi vite que si j'avais mis le cd dans le lecteur), si "on commence par la chanson 1 on fini par la 12 surtout sans se rendre compte qu'il y a du monde devant soit", que je me suis embêtée au point de bailler toutes les trente secondes.

J'espère être aussi ravie mardi et mercredi parce que pour ce show là chapeau bas !