Colorado Springs Independent - Avril 2010

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Jared Leto's 30 Seconds to Mars lives to see another day

by Tom Lanham

Don't judge a book by its Adonis-handsome cover. Or at least not in Jared Leto's case.
As an actor, he may have started out as the heavy-lidded, pretty-boy lunkhead Jordan Catalano, whom Claire Danes vainly pursued for most of the mid-'90s TV series My so called life. But as a mascara-ed musician, Leto — who, since '98, has been pursuing a parallel career with his prog-metal outfit 30 Seconds To Mars — is whip-smart.

"This is not a game," Leto snarls on the group's latest gut-pummeling salvo, This is War. From "Hurricane" to "Vox populi" and the recent single Kings and Queens," the lyrics convey a starkly misanthropic sentiment.

Leto says the album centers around the American Dream, "the idea that if you've got this, that and the other, you're gonna be OK. Obviously, we've found that to be pretty untrue."
"I think it's become a survivalist mentality out there right now, and everyone's in a very defensive posture," says Leto. "And I guess the big issue with that is, when you're in a defensive posture, it's really hard to be in a positive, creative or productive place. Because when you batten down the hatches, it's hard to see the view out there."

The singer/guitarist — whose post-TV credits include such dark fare as Fight Club, Requiem for a Dream and a bulked-up portrayal of Mark David Chapman in Chapter 27 — formed 30 Seconds to Mars with his brother Shannon on drums. Leto instantly confronted the requisite "vanity project" accusations that dog almost every well-meaning actor-turned-singer. (Dennis Quaid, anyone? Bruce Willis or Keanu Reeves?)

But by the sophomore '05 set A Beautiful Lie, the group had earned platinum-selling respectability. Which meant nothing when, three years later, they were slapped with a jaw-dropping breach-of-contract lawsuit from their label, Virgin, for the sum of $30 million. American Dream: deferred.
Leto still shivers recalling the day he got served. "There's a moment where it's so big, it's just surreal," he says. "And then there's that next moment where you realize it's incredibly real. And it wasn't for show — this wasn't about teaching us a lesson. And it went on for a year and a half, and there were days where it completely consumed me and it was very brutal. But it helped me as a songwriter, for sure, and it made us all better, stronger. It was about survival, and it was, indeed, a war for us."

In retrospect, Leto is amazed that he and his imprint arrived at equitable terms; 30 Seconds to Mars even wound up back on parent label EMI. But they had an unusual ally in their quest — legendary Gone With the Wind actress Olivia de Havilland, who had launched a legal precedent known as the De Havilland Law, which frees dissatisfied artists from their contracts after seven years. Leto even received encouraging letters and phone calls from the Paris-based star. "Without her, we would not have had that chance."

Leto says he has no regrets, having turned the whole experience into his most seething material to date.
"So this is a defining part of who we are," he says. "We went to war and waged that age-old fight between art and commerce, musician and label, and fought for what we believed in. But there's a time for war, and a time for peace.

"We're just glad to be putting the record out, rather than sitting in some courtroom, fighting about who owns it."

Y a pas de quoi alexia

merci pour l'interview
j'ai compris les grandes lignes c'est déjà ça !

Trad

Citation :

Ne jugons pas un livre sur la couverture du bel Adonis. En tout cas pas avec Jared Leto.

En tant qu'acteur, il a commencé comme Jordan Catalano, joli garçon
mais bête, au coté de Claire Danes qui le poursuivait vainement dans la
plupart des episodes de la série TV My So-Called Life des années 90.
Mais le musicien au mascara habillé de prog-métal qui poursuit depuis
98 une carrière parallèle avec 30 Seconds to Mars, est un fin renard.

"Ce n'est pas un jeu", dit Leto en parlant de This is War. De
"Hurricane" à "Vox Populi" et le récent single "Kings and Queens" les
paroles transmettent un sentiment clairement misanthrope.

Leto dit que l'album tourne autour du rêve américain, "tu penses que
si tu as ci, ca et autre chose, tout ira bien pour toi. Évidemment,
nous avons constaté que c'est faux."

"Je pense que l'esprit de survie c'est installé maintenant, et tout
le monde se met dans une posture de défense», dit Leto. "Et le gros
problème quand vous êtes dans une posture de défense est qu'il est
vraiment difficile d'être positif, créatif ou productif. Parce que
quand on ferme les écoutilles, on ne peut plus voir au delà".

Le chanteur / guitariste (avec à son actif de sombres prestations
tels que Fight Club, Requiem for a Dream et une interpretation musclée
dans Chapitre 27, de Mark David Chapman) du groupe 30 Seconds to Mars
s'est formé avec son frère Shannon à la batterie. Leto instantanément
confronté aux accusations du "projet des vaniteux" dont font partie
presque tous les acteurs bien intentionnés devenus chanteurs. (Dennis
Quaid, Bruce Willis ou Keanu Reeves)

Mais avec le sophomore A Beautiful Lie, 05, le groupe a gagné le
respect en se retrouvant disque de platine. Mais a perdu son sens
lorsque, trois ans plus tard, ils se sont pris une claque avec un
procès à couper le souffle et rupture de contrat de leur label, Virgin,
et une poursuite juridique de 30 millions de dollars. Le Rêve Américain
est alors reporté.

Leto frissonne encore en se rappelant le jour où il a reçu le coup
fatal. "Il y a le moment où c'est trop, c'est tout simplement surréel,
dit-il. "Et puis il y a le moment où on réalise que c'est vraiment
réelle. Et ce n'était pas pour faire parler de soi, ni pour nous donner
une leçon. L'affaire a duré un an et demi, et il y avait des jours où
elle me consumait totalement. Ce fut très brutal. Mais ca m'a aidé en
tant que compositeur, bien sûr, nous a tous rendu meilleur, plus fort.
Il était question de survie, c'était vraiment la guerre pour nous. "

En rétrospective, Leto est étonné d'être arrivé à un accord
equitable; 30 Seconds to Mars est même de retour avec le label parent
EMI.

Mais ils avaient un allié inattendu dans leur quête - la
légendaire actrice Olivia de Havilland d'Autant en emporte le vent, qui
avait lancé un précédent juridique connu sous le nom de la loi De
Havilland et qui libère les artistes mécontents de leurs contrats,
après sept ans. Leto a même reçu des lettres et appels téléphoniques
d'encouragement, de la star située à Paris. «Sans elle, nous n'aurions
pas eu cette chance."

A ce jour, Leto dit qu'il n'a aucun regret, même d'avoir mis toute cette expérience dans ce bouillonnant résultat.

"Alors, c'est un élément déterminant de que nous sommes", dit-il.
"Nous sommes allés à la guerre et nous avons mené cette lutte entre
l'art et le commerce, le musicien et le label, et nous nous sommes
battus pour ce que nous croyions. Mais il y a un temps pour la guerre,
et un temps pour la paix".

Nous sommes heureux d'avoir sorti l'album plutôt que d'être assis
dans une salle d'audience, luttant pour savoir à qui il appartient.

Merci à vous deux

Merci birth' et wildhorses!

Y a pas de quoi alticat, Ju et tif

Merci d'avoir pris le temps de traduire

merci beaucoup !

Merci beaucoup pour la trad ! C'est gentil !!

thanks !