flo_lou Mars Army Soldier
so much stronger....
Date d'inscription : 03/04/2007 Localisation : région parisienne
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wildhorses Habitué(e)
Date d'inscription : 03/04/2009 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Music Connection - Janvier 2010 Mer 13 Jan 2010 - 19:19 | |
| Trad de l'itw sur la première page, le reste suit au plus vite... - Citation :
- MC: Où avez-vous enregistré This is War? Combien de temps a-t-il fallu pour le terminer?
JL: Nous avons enregistré la majorité (de cet album) à Los Angeles dans le studio que nous avons encastré sur l'un des côtés de la maison à Hollywood Hills. Nous avons travaillé sur l'album pendant deux ans.
MC: Ca c'est bien passé ou vous avez fait face à des difficultés inattendues? JL: La partie créative n'a pas connu de heurt et c'était plutôt chouette. Ca n'a pas été le cas pour tout. Nous étions en conflit avec notre label. Certains jours sont simples et d'autres sont plus concentrés sur le travail, la recherche de réponse et de trouver des solutions à des difficultés de créativité.
MC: Le processus de créativité a-t-il été différent pour This is War par rapport aux autres albums? JL: Je pense que cet album est un peu moins obtus et plus direct. Nous avions de quoi faire cette fois et j'essaie d'écrire beaucoup de chansons quand je travaille sur un album. J' en ai écrit plus de 100 pour celui-ci. C'était passionnant et amusant. Il y avait tellement d'autres distractions en faisant cet album, ca pourrait expliquer pourquoi la partie créative n'était pas si "précieux" (Je sais pas trop comment traduire "dear" ici, ca colle pas trop avec le reste)
MC: Wow, ca en fait des chansons! Comment vous êtes vous décidé sur celles qui resteraient? JL: La survie du plus fort! (rires) Il fallait garder ce qui fonctionnait le mieux, ce qui racontait le mieux l'histoire et qui ajoute un éventail de dynamique. Ce qui t'inspire le plus et t'enthousiasme. Je suppose que faire un album n'est pas d'en faire le meilleure de tous les temps mais d'en faire le meilleur dans le temps qui t'es imparti. J'essaie de toujours travailler sur quelque chose si je peux. Mais finalement, tu finis par faire des choix différents de ceux que tu aurais du faire.
MC: En ce qui concerne la survie du plus fort, c'est vous ou les producteurs qui font ces choix? Comment ça fonctionne? JL: Au bout du compte, c'est le groupe. Moi et le groupe. Mais évidemment, tu travailles avec Flood et Steve Lillywhite parceque tu veux leur opinion que tu respectes. J'étais toujours intéressé d'entendre ce qu'ils avaient à dire de certaines chansons et ce qu'ils pensaient valoir le coup. J'ai compté sur Flood pour le "désherbage", c'est sure.
MC: Tu as fait allusion aux poursuites judiciaires de Virgin Records. Comment as-tu géré et réussi à te concentrer sur l'album? JL: Question de survie. Ce n'était pas qu'une citation de presse "poursuivi pour 30 million de dollars". C'était réel. Du coup, il faut compartimenter tout ça. Tu te concentres sur ce qui se passe bien en face de toi. Il faut que tu fasses attention aux buts créatifs et ne pas laisser le business entâcher le processus. Deuxième page: - Citation :
- MC: Comment en êtes vous venus à collaborer avec Steve Lillywhite and Flood? Qu'est-ce qui vous a amené à les choisir comme co-producteurs?
JL: C'est arrivé car je suis un fan de Flood depuis que j'étais môme. J'ai écouté son travail et il a suscité ma curiosité. J'étais surexcité par la possibilité de travailler avec lui. On s'est contacté et sommes parvenus à nous rencontrer lors d'un show où nous avons joué à Earls Court au Royaume Uni. Nous avons parlé après le show et le courant est passé. Nous avions beaucoup en commun. J'ai toujours été un fan de son travail, et il semblait être la personne idéale pour nous montrer le chemin vers la transformation.
MC: Tu veux dire "transformation du son"? JL: Notre son, nos intentions et ce que nous sommes en tant que groupe de musiciens, artistes, en collaboration et pour moi, comme auteur de chanson. Tout ça. Nous étions prêt à passer à autre chose. Le dernier album est sorti en 2005 (ABL) et a des chansons que j'avais écris en 2003, donc comme tu peux l'imaginer, tu vis pas mal de chose entre 2003 et 2009. Il y a eu beaucoup de changements dans le monde et dans nos vies personnelles et maintenant nous avons des perspectives différentes. Il était temps de dire quelque chose de nouveau, de différent.
MC: Et à propos de Steve Lillywhite? Comment cette association s'est faite? JL: Et bien, Steve est arrivé et nous a aidé à terminer. Nous avions gardé Flood si longtemps que je crois qu'il en avait oublié à quoi ressemblaient ses enfants. C'était vraiment chouette de pouvoir travailler sur l'album nous-mêmes. Nous avons eu quelques pauses avec Flood quand il repartait chez lui. Je crois que Flood a passé environ 7 mois avec nous la première année, et ensuite Steve Lillywhite est arrivé et a apporté d'autres perspectives, de l'enthousiasme et nous a aidé à terminer. C'était génial de travailler avec lui.
MC: On dit qu'il est connu pour ça, celui qui termine. JL: Oui, il est le nettoyeur.
MC: Il y avait besoin de nettoyage? JL: En un sens, oui. C'était bien d'avoir quelqu'un que tu respectes autant, en qui tu as confiance et avec qui tu passes du bon temps. Flood et Steve sont devenus amis et c'est juste formidable de pouvoir travailler avec eux.
MC: This is War a du gros son et Lillywhite est connu pour créer ça avec certains artistes. C'est ce que vous aviez prévu? JL: Ca c'est juste produit. C'est le résultat d'une imagination créative et d"un désir d'envelopper l'auditeur, de célébrer et d'élever la chanson au maximum de son potentiel. Les gens ont parlé de cet album de la même manière que tu le fais -gros son, son épique- mais il y a aussi des moments plus simples, petits qui ne sont pas élaborés, qui enlacent des erreurs et nous les avons également commémoré.
MC: Tu sembles être un peu perfectionniste. C'est difficile pour toi de laisser une chanson se faire et accepter les erreurs? JL: Ca peut être difficile. C'est aussi intéressant parceque avec nos shows, nous les recherchons. C'est ce que je veux que nous fassions, accepter les imperfections, les erreurs, les accidents car ce sont souvent eux qui sont les moments les plus forts. Mais encore une fois, quand tu es en studio et que tu as la possibilité de perfectionner les choses,et c'est là que je peux certainement en profiter. Il y le moment et l'endroit pour ça, et d'autres pour accepter les erreurs. Je pense que nous avons une bonne combinaison des deux sur This is War. Il y a des chansons qui sont enregistrées live avec quelques micros et d'autres sont totalement sculptées, electroniques, utilisent des synthétizer vintages et sont bien plus crées que capturées.
MC: Il y a des chansons sur lesquelles tu aimerais encore travailler? JL: (Rires) Probablement. Des gens m'ont encouragé à arrêter de travailler sur certaines chansons comme "Stranger in a Strange Land". C'est juste très simple au début. Je voulais la travailler un peu plus mais Steve m'a encouragé à la laisser. J'ai tendance à les travailler chansons jusqu'à ce qu'elles meurent et si elles reviennent à la vie, je sais qu'elles sont bonnes pour l'album.
MC: Tu as une chanson favorite? JL: J'aime beaucoup "Night of the Hunter" car je pense qu'elle est un bon exemple de nos buts sur cet album.Tu as un couplet simple et vivant qui est en gros un accident à la batterie, au micro et aux guitares lead et acoustique. Ensuite, ils vont à l'encontre du grandiose, immense choeur et chevauchent les deux univers. C'était mon intention du début. J'en ai beaucoup parlé avec Flood, de la minute vers l'infiniment grand.
MC: Lors de l'enregistrement de cet album, vous avez impliqué les fans. Tu peux parler du summit au Avalon à LA? Qu'est-ce que c'était? D'où t'es venu l'idée? JL: C'est vraiment parti du fait de vouloir utiliser les nouvelles technologies et créer une expérience interactive sur l'album. Ca s'est tellement bien passé que nous avons voulu le refaire dans 8 différents pays. Neuf, US inclus. Quand tu écoutes Kings and Queens, notre premier single à la radio, il y a en fait des milliers de personnes du monde entier chantant sur cette chanson, et cette idée a grandi. Enfin, j'ai reçu un message de quelqu'un en Iran, déçu de ne pas pouvoir participer, d'où l'idée du summit en ligne. C'est très intéressant de travailler dans ce domaine de créativité. L'expérience interactive est idéale pour entretenir la connection et créativité des idées; C'est un élément essentiel de cet album.
MC: N'importe quel fan pouvait le faire? JL: Oui. Un millier de personnes se sont déplacées à LA. Ensuite, Londres, Allemagne, Milan, Paris, Mexico, Australie...Ensuite, la version en ligne. Les gens pouvaient s'asseoire à la maison seul ou avec des amis et participer.
MC: Tu t'inquiétais que l'expérience ne puisse pas fonctionner? JL: Oui parceque j'y pensais depuis environ 1 an et demi avant de le faire. C'était un peu comme orchestrer une session d'instruments à cordes et de cuivres. C'était compliqué mais forte heureusement ça a super bien marché et c'était très amusant.
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